Les éternels drames de la vie, et l’actualité toujours aussi délirante sont, pour l’auteur, une source inépuisable de coups de cœur et des coups de gueule heureusement souvent tempérés d’humour et de tendresse.

Toujours pas de solutions réalistes ou raisonnables aux problèmes évoqués dans le recueil mais, de façon curieuse (peu courageuse diront certains) un simple refus voire une pirouette ou… une fuite. Est-ce à dire qu’il n’y a rien à faire ? Certainement pas ! Mais le poète « impliqué » est-il là pour donner ses solutions ?

N’est-il pas une simple vigie destinée à interpeller les consciences ? Un déclencheur, un catalyseur de bonnes volontés ? La graphie « orale » adoptée depuis le premier opus aide à la diction des textes, même si elle désoriente, dans un premier temps, le néophyte. Il s’agit donc, si possible, d’oraliser les poèmes dès le premier contact. « C’est pas facile au début, mais on s’y fait vite ! » affirme un fan de Joëlle.Quant au très beau visuel de couverture, c’est celui du précédent recueil que l’auteur a tenu à conserver.

Elle a juste obtenu, avec l’accord de son amie illustratrice, Huguette Payet, un fond plus… agressif.