Portrait d'un écrivain injustement oublié.Jules Hermann, mort en 1924 fut out à la fois notaire de son état, savant, politique, écrivain et même visionnaire. En 1874, il épouse Laure Jenny Ange Renouard, fille d’un professeur de rhétorique au Lycée de Saint-Denis La Réunion. De 1899 à 1900, il part pour Madagascar. Jules Herman, entame une courte carrière politique.

Il est conseiller général en août 1900. Il est maire de sa ville natale, Saint-Pierre, de mai 1901 à 1902. Il est battu aux élections législatives de 1902 par François Césaire de Mahy. En 1904, il publie « un Projet de constitution pour la Réunion et autonomie financière ». Jules Hermann est le fondateur du premier syndicat des planteurs de café et des planteurs de géraniums. En 1911, il se retire de la vie professionnelle pour se consacrer à ses écrits.

Il publie un certain nombre d’œuvres (Œuvres de Jules Hermann), sur Saint-Pierre et son Port, sur la situation coloniale et son histoire comme à travers la colonisation de l’île Bourbon et Fondation du quartier de Saint-Pierre. Le 21 juin 1913, le gouverneur Hubert Auguste Garbit, le nomme président de l’Académie de la Réunion.

Cet homme s’est intéressé à tout en tant qu’homme politique, journaliste, historien, savant, chercheur et visionnaire.Trois ans après sa mort, un texte inachevé de 800 pages qui avait commencé de paraître dans un journal local ( La Revue de l'île de la Réunion) sera publié à titre posthume par les soins de sa veuve en 1927 après une première tentative avortée en 1900.