Le quartier Saint-André primitivement dénommé Saint-Joseph prend son décollage après Sainte-Suzanne et Saint-Benoît, au moment où l'aventure caféière est déjà un échec. Sans négliger les cultures vivrières pour satisfaire aux besoins de ses habitants et la première culture spéculative, le café, il s'oriente vers la production des épices et manifeste un réel dynamisme lorsque les propriétaires de l'Est se lancent dans la fabrication industrielle du sucre.

Politiquement, il se singularise à l'époque révolutionnaire en s'opposant souvent aux décisions prises par l'Assemblée coloniale. Un pas est franchi sous la monarchie de Juillet après la première crise sucrière lorsque le mouvement franc-créole voit le jour. En 1912, lors du premier éveil syndical, les ouvriers de l'usine de Ravine-Creuse figurent parmi les premiers à s'organiser. En 1936, Saint-André sort le 20 décembre de l'arrière-cour.

Cette riche histoire est retracée ici par Prosper Eve, De même, il passe en revue tous les grands aspects de la vie : le politique, l'économique, le culturel, le religieux, le patrimoine.